La nouvelle est tombée : le chirurgien émérite Philippe Barré s’est éteint à l’âge de 67 ans. Il s’agit d’une très grande perte selon ses proches et ses collègues.
C’est, en effet, ce qui se reflète auprès des commentaires sur les réseaux sociaux suite à cette tragique annonce.
Exerçant dans la médecine depuis des années, il a contribué à créer le service urologie du Centre Médical de Kourou, en Guyane.
Un parcours incroyable
Philippe Barré est né en 1955. Il s’agit d’un chirurgien dévoué qui a d’abord exercé en tant qu’urologue à Paris, plus précisément à l’hôpital Foch. Il a commencé le domaine en enchaînant les postes d’interne, mais également d’assistant des hôpitaux universitaires. Il a même pu devenir chef clinique chirurgicale à la faculté.
Motivé, passionné et constamment investi, le chirurgien a toujours été reconnu par ses pairs. Sa réputation dans le domaine de la médecine a également traversé les frontières au fil des années. Il a pourtant choisi la Guyane pour exercer son art. D’ailleurs, c’est dans ce pays qu’il a retiré sa révérence après avoir lutté contre une maladie de longue date.
Médecin extraordinaire, Philippe Barré est à l’origine de la création du service d’urologie de qualité de Guyane. Basé au Centre Médical de Kourou, ce département a réussi à faire rayonner la région dans le secteur de la santé. Collègue modèle et un véritable professionnel, le chirurgien a laissé un grand vide auprès de ses confrères.
Un homme de lettres
Philippe Barré n’est pas uniquement connu pour ses exploits dans la médecine. Cet ancien interne s’est également démarqué dans le domaine de la littérature. En effet, c’est également un véritable auteur de romans inspirés de ses expériences professionnelles et personnelles.
Dans ce cadre, il est possible de noter par exemple son livre « Ya woto bala ». L’œuvre a été influencée par son service militaire à Ouagadougou, en Afrique. Celle-ci met en avant les réalités et la logique africaine à travers un récit profond et nostalgique. Le livre rapporte également certains problèmes de vie dans le continent.
« Aime comme mort » figure aussi parmi les œuvres de Philippe Barré de son vivant. Plus étonnant et plus chirurgique, l’histoire raconte les réalités de la transplantation d’organes. Il s’agit d’une discipline qui peut rendre sceptique, voire faire peur, mais reste néanmoins une solution d’espoir. Mélangeant correctement aventure, amour et médecine, le livre s’inspire des expériences en matière de prélèvement d’organes.
Un spécialiste aimé
La disparition de Philippe Barré n’a pas laissé le monde sans peine. Son talent exceptionnel dans la médecine et ses œuvres littéraires lui ont permis de rester dans le cœur de ses proches. Il en est de même de toutes les personnes avec qui il a pu partager des moments uniques dans sa vie.
Pour ses collègues, la relation qu’ils entretenaient avec le chirurgien était privilégiée. C’était un sentiment bien plus intime et plus profond que de simples relations professionnelles. D’après leurs témoignages, ils partageaient des patients, de la science, mais également de très bons moments. C’était réellement de l’amitié.